Le marais de Maincourt est une ENS (Espace Naturel Sensible) qui fait partie d’une ZNIEFF de type 2 (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique). Ce marais est inclus dans le PNR (Parc Naturel Régional) de la haute vallée de Chevreuse.
Géomorphologie :
Les fonds de la vallée de l’Yvette sont tapissés d’alluvions récentes. Des résurgences apparaissent tout au long de la rivière entre Maincourt et le village de Dampierre et confèrent au sol son caractère humide ou marécageux. Ces terrains sont de ce fait propices à l’existence de prairies humides, mais aussi de roselières et de boisements marécageux.
Intérêt entomologique :
L’entomofaune est également très diversifiée et d’une grande valeur écologique comme en témoigne la présence de 5 espèces protégées en région Ile-de-France. C’est le cas du Cordulagestre annelé (PR) (Cordulegaster boltonii) et de l’Agrion nain (PR) (Ischnura pumilio), le premier étant relativement abondant sur ce site où il profite des nombreuses sources forestières et des anciens drains dans les roselières tandis que le deuxième reste cantonné sur la petite mare de lisière, de l’Ecaille marbrée rouge (PR) (Callimorpha dominula) et de l’Hespérie du Brome (PR) (Carterocephalus palaemon), papillons menacés inféodés aux milieux palustres en partie boisés, et du Synuque nival (PR) (Synuchus nivalis), carabique rare des boisements secs que l’on rencontre ici en périphérie du site dans les ourlets broussailleux bien exposés.
L’Ecaille marbrée (Callimorpha dominula) avait été rencontrée lors de la sortie botanique de juin sur ce même lieu.
Cette sortie s’est déroulée sous un beau soleil et bien que mois de septembre soit moins riche que les mois de fin de printemps ou début d’été, elle a permis cependant de rencontrer les dernières générations de l’année notamment pour les lépidoptères et les libellules.
A noter un beau moment avec le passage au-dessus de l’étang d’une flèche bleue métallique et orange, un martin pécheur malheureusement trop rapide pour l’immortaliser.
Les insectes observés les plus représentatifs sont l’aeschne mixte :
Le leste vert
et le citron
Le compte rendu complet est disponible en document joint sous format pdf.
Jean-Marc Audic