Contribution des méthodes géophysiques à la recherche d’eau
L’eau de pluie qui pénètre dans le sol s’infiltre le long des secteurs les plus perméables, les formations peu argileuses ou les zones de fracture pour constituer en profondeur un réservoir ou aquifère lorsqu’une couche imperméable arrête cette migration vers le bas.
Parce qu’un forage de plusieurs dizaines de mètres de profondeur coûte cher et que l’implantation d’un forage productif par le seul hydrogéologue est souvent délicate, des mesures géophysiques en surface, associant les méthodes électriques et magnétiques ou les méthodes sismiques et électromagnétiques permettent d’identifier les zones fracturées et la présence potentielle d’eau douce ou d’eau salée.
Ces méthodes sont basées sur l’analyse de paramètres physiques comme la résistivité (chacun se souvient de la Loi d’Ohm) ou la conductivité, la vitesse de propagation d’ondes mécaniques dans le sol ou la variation locale du champ magnétique (présence de roches éruptives).
Quelques exemples d’étude en France et en Afrique illustrent cette logique de prospection qui n’a rien à voir avec les méthodes discutables du sourcier ou du géobiologue, charlatans abusant les naïfs.
Les différents types d’aquifères.
Section de sismique réflexion indiquant la présence de nombreuses failles au sein de calcaires massifs (France).
Mesure du champ magnétique (Niger).