Le Parc National du Niokolo-Koba (PNNK) est une aire protégée de 913 000 hectares, retranchée au sud-est du Sénégal à la frontière de la Guinée. Depuis sa création en 1954 il fut le théâtre de nombreux tourments : braconnage de la faune, invasion des plantes exotiques, exploitation destructrice des ressources naturelles, tensions avec les habitants expulsés. Mais les efforts accrus de conservation depuis plusieurs années semblent avoir redonné un souffle de vie à ce qui est à présent un des rares grands sanctuaires de biodiversité d’Afrique de l’Ouest.
Pendant cinq ans (2012-2017) l’association française COMETE International, [1] en se coordonnant avec d’autres organismes d’appui comme l’ANY, le CORIF, l’African Bird Club, l’association sénégalaise Nature-Communautés-Développement, et l’UNESCO, a soutenu les efforts des communautés locales pour la valorisation du Parc et le développement durable des zones alentour. C’est avec la coopérative des guides du Parc National du Niokolo-Koba (GIE NIOKOLO) qu’ont été ainsi menées une quinzaine d’inventaires ornithologiques avec la collaboration des autorités du Parc (Direction des Parcs Nationaux) et une demi-douzaine de voyages touristiques équitables, activités qui relevaient au total environ 4 000 observations de 259 espèces d’oiseaux dans la partie centrale "touristique" du PNNK et ses proches alentours (< 10 km).
Le but principal du voyage actuel, parrainé sur le plan scientifique par l’ANY, était de prospecter les zones du PNNK pas encore explorées dans le cadre de ce projet. Il a été planifié par 2 membres de l’équipe scientifique du projet (Dimitri Dagorne et John Rose) et rejoint par un troisième naturaliste amateur Jean-Jacques Pailler. Les zones ciblées dans l’est, le sud et l’ouest du Parc ne sont accessibles qu’en fin de la saison sèche (d’avril jusqu’à la mi-juin) quand les gués sur le fleuve Gambie sont navigables, et nous avons visé la période tardive juste au début des pluies pour éviter la plus fort de la canicule, et pour pouvoir observer quelques migrateurs intra-africains qui arrivent en juin des forêts équatoriales.
Nous sommes arrivés à l’aéroport de Dakar dans la soirée du 31 mai, rencontrés par notre chauffeur aux talents culinaires estimés, Joe Diedhiou, qui nous conduirait jusqu’à la fin du voyage (presque 1 900 km) dans son pickup 4x4. Après une nuit à l’hôtel, la matinée de notre premier jour (le 1er juin) a été consacrée à une promenade dans la Réserve écologique l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) à Mbour, guidés par Daouda Sylla, ornithologue de la Réserve. Nous replongeons dans l’atmosphère sub-saharienne : chants exotiques, oiseaux aux couleurs chatoyantes et soleil de plomb. De quoi s’exercer avant l’essentiel de notre mission dans l’est du pays, et profiter d’espèces que nous n’y verrons pas au PNNK telles que l’Agrobate podobé (Cercotrichas podobe) ou le Serin à croupion blanc (Crithagra leucopygia). Pendant la visite de la Réserve de l’IRD, nous avons relevé 42 espèces d’oiseaux.
Lors de cette visite nous avons été surpris et attristés d’apprendre que cette réserve forestière unique de 57 hectares sera mise en vente par l’IRD dans le cadre d’une réorganisation de son activité. Bien que l’intention soit d’investir la totalité du produit de la vente dans l’enseignement supérieur et la recherche du Sénégal, cela ne pourra pas compenser la perte du seul sanctuaire de biodiversité dans la ville importante de Mbour. Un Collectif pour la défense des intérêts de Mbour essaie de faire face, par exemple par la création d’une réserve naturelle communautaire, mais les obstacles sont redoutables, et un promoteur a déjà acquis et vient de détruire la lagune adjacente de Mbaling qui accueillait un nombre impressionnant d’oiseaux d’eau résidents et migrateurs (voir https://www.youtube.com/watch?v=dhM...).
Nous quittons Mbour en début d’après-midi pour parcourir les 450 km qui nous séparent de Dialacoto, grand village chef-lieu de la commune de ce nom situé à une dizaine de kilomètres de l’entrée principale du PNNK, pour passer la nuit au Centre écotouristique. Le lendemain nous expérimentons, en compagnie de 9 guides du GIE NIOKOLO, un nouveau circuit ornithologique pédestre de 5 km dans la forêt de Diambour juste au nord de Dialacoto. La savane boisée, bien que proche des activités humaines, offre un sentiment d’immersion dans une nature isolée. Paysages métamorphosés par les saisons, à cette période sèche nous observerons un total de 37 espèces d’oiseaux dont le Bucorve d’Abyssinie (Bucorvus abyssinicus), l’Amadine cou-coupé (Amadina fasciata), un groupe d’Hirondelles à ventre roux (Cecropis semirufa), et un vol de 61 Pélicans blancs (Pélicanus onocrotalus) se dirigeant vers le nord (probablement vers le Parc National des Oiseaux de Djoudj qui est leur principal lieu de reproduction). Ce circuit fera dorénavant partie de l’offre de tourisme ornithologique des guides ainsi familiarisés.
Au troisième jour de notre voyage, après une nuit tranquille passée au campement Chez Ibrahima à la frontière du Parc et un retard de quelques heures dû à une panne de notre véhicule, nous pénétrons enfin les terres du PNNK, accompagnés de notre guide du GIE Banna Kanté et du lieutenant Assane Fall, mis à disposition par la Direction des Parcs Nationaux au vu du caractère scientifique de notre mission. Les premiers kilomètres nous plongent dans une savane arborescente dont la tortuosité des branches témoigne d’une compétition intense pour atteindre le soleil ; dans la fraicheur de leurs feuillages, Cobe Défassa (Kobus defassa), Guib harnaché (Tragelaphus scriptus) et Babouin de Guinée (Papio papio) guettent notre passage, ainsi que le très beau Hippotrague rouan (Hippotragus equinus), appelé affectueusement "Koba" par la population locale.
Arrivés à Simenti sur le fleuve Gambie, nous étions contents de voir que l’hôtel, seul lieu d’hébergement confortable à l’intérieur du Parc avant sa fermeture deux ans auparavant, était en train d’être remis en état pour réouverture pour la prochaine saison touristique (la saison sèche, de décembre à mai). Le tableau qui se présente à nous à la mare de Simenti adjacente est révélateur d’une année particulièrement aride. Ce plan d’eau peu profond, qui accueille normalement un cortège d’échassiers et de limicoles pataugeant entre les crocodiles, était réduit à quelques pièces d’eau et bains de boue pour phacochères. Nous admirons malgré tout les ballets aériens de Guêpier à gorge rouge (Merops bulocki), Rollier à ventre bleu (Coracias cyanogaster) et Martinet des palmes (Cypsiurus parvus), de la prestance du Pygargue vocifère (Haliaeetus vocifer) perché sur la jauge (peu utile à sa fonction en ces temps) et d’une Mangouste ichneumon (Herpestes ichneumon) traversant prestement d’une rive à l’autre. Nous terminerons la journée au Campement du Lion où les murmures de la faune nocturne berceront notre sommeil.
Dès l’aube du quatrième jour (le deuxième dans le Parc), installés sur un rocher en bord du fleuve Gambie, nous accompagnerons l’éveil de la savane. A quelques mètres de nous les couleurs encore ternes d’une Rhynchée peinte (Rostratula benghalensis) s’illuminent doucement sous les premières lueurs de la journée. Deux Ibis Hagedash (Bostrychia hagedash) en vol brisent cette calme matinée de leur cri comparable au bébé en pleurs.
Il est l’heure pour nous de poursuivre nos inventaires, et confortablement installés dans la benne du 4x4, nous traversons le Gambie au Gué de Damantan pour atteindre pour la première fois la moitié sud du PNNK. Le peu d’eau restant au fleuve attire Ombrette africaine (Scopus umbretta), Bergeronnette pie (Motacilla aguimp) et Martin-chasseur à poitrine bleue (Halcyon malimbica). Nous ferons deux inventaires du nord au sud le long de la rivière Koulountou, mais, avisés qu’elle était complètement sèche, nous avons dû renoncer faute de temps à faire la vingtaine de kilomètres pour rejoindre ce cours d’eau réputé très riche en avifaune. Notre méthode d’inventaire est de rouler à moins de 15 km/h en nous arrêtant le temps nécessaire d’identifier chaque oiseau rencontré. Nous saisissons ainsi les données géolocalisées sur le terrain, au moyen des appli smartphone eBird pour toutes les espèces et ARDB (African Raptor DataBank) pour les rapaces.
Notre premier inventaire matinal de 32 km, sur la piste entre le Gué de Damantan et Barka Bandiel, était ponctué par un arrêt au mausolée d’un imam vénéré à Damantan ; ce village a été évacué lors d’un agrandissement du Parc, mais reçoit toujours chaque année le pèlerinage d’une multitude de fidèles. Pour l’inventaire suivant, après un déjeuner pique-nique, nous suivions sur 30 km la piste entre Barka Bandiel et Oubadji, avant que nous soyons obligés d’atteindre en hâte au crépuscule ce dernier village à la frontière extérieure du Parc.
Le campement communautaire d’Oubadji, où nous avons passé la nuit, est aussi rudimentaire dans son confort que son cadre est merveilleux. Le petit déjeuner en plein air du lendemain nous offrira un spectacle matinal au cours duquel nous porterons plus souvent les jumelles à nos yeux que nos cafés à nos lèvres : Coucou de Klaas (Chrysococcyx klaas), Cubla de Gambie (Dryoscopus gambensis), Touraco violet (Musophaga violacea) s’enchaînent pour un cortège de formes et de couleurs enivrantes.
Peu après avoir quitté Oubadji, nous observons notre première nouvelle espèce d’oiseau pour le PNNK, un choucador ("merle métallique") perché au sommet d’un petit arbre. Il n’a pas la silhouette des 3 espèces assez communes dans le Parc, et avec l’aide de notre guide de terrain nous l’identifions comme un Choucador de Swainson (Lamprotornis chloropterus).
Nous poursuivons ce troisième jour dans le Parc en traversant de nouveau le Gambie au Gué de Malapa, qui n’est en vérité qu’une traversée non balisée du très large lit desséché et rocailleux du fleuve, bordé par des rives très escarpées que notre chauffeur navigue courageusement sans passagers. Puis nous suivons vers l’est la rive droite du fleuve qui forme la frontière sud du Parc. C’est alors que nous ferons une observation très rare de 3 Amarantes de Kulikoro (Lagonosticta virata), oiseau réputé jusqu’à très récemment d’être absent du PNNK. Pas loin nous voyons sur l’autre côté du fleuve des nids de chimpanzés en haut d’une rangée d’arbres.
La peine pour la traversée et la distance nous séparant de notre prochain campement nous contraignent à arrêter notre inventaire après 66 km de piste très difficiles et à finir le trajet de nuit ; nous découvrirons alors une savane ténébreuse, ponctuée d’apparitions de chiroptères et d’engoulevents et d’un Chat sauvage d’Afrique (Felis sylvestris) fuyant furtivement à côté de la piste. Nous bivouaquerons au plateau du Mont Assirik à la station de recherche sur les chimpanzés, grâce à une autorisation spéciale des autorités du Parc.
Nous consacrons notre quatrième jour dans le PNNK à explorer à pied les abords du Mont Assirik, la seule zone du Parc où les visiteurs sont autorisés à se déplacer à pied. Nous partirons à l’ascension du sommet du mont, point culminant du Parc à 311 mètres. Perdus dans nos comptes par les nombreuses nuées de passereaux multi spécifiques s’enchaînant aux sommets des arbres comme un manège incessant, nous observons 11 Loriots dorés (Oriolus auratus) dont un rare groupe de 7 en vol bas. Autre observation notable : quatre Pluvier de Forbes (Charadrius forbesi) déambulant autour d’une petite pièce d’eau. Sur le chemin du retour, juste avant d’arriver au campement, un tourbillon de vent est soudain tombé sur nous, apportant à seulement quelques mètres un jeune Bateleur des savannes (Terathopius ecaudatus).
Après le déjeuner nous descendrons dans la Vallée de Stella légèrement en contrebas du campement pour poursuivre dans un étroit lit de rivière. La forêt galerie est dense, nos observations seront furtives et fragmentaires. Un oeil sublimement maquillé, une crête verte et des ailes violettes, Dimitri reconnaît là le Touraco vert (Tauraco persa). Une petite gorge d’un jaune éclatant sur un oiseau sombre, il s’agit d’une paire de Bulbuls à gorge claire (Atimastillas flavicollis). Tous les deux sont des nouvelles espèces pour nous, l’observation du touraco loin de ses territoires de base à l’extérieur du Parc était particulièrement significative. Dans les feuilles d’un palmier, un Noircap loriot (Hypergerus atriceps) occupé à la construction de son nid se laisse observer en toute indiscrétion. Posée dans une fourche cachée par un amas de branches, nous apercevons une Tourterelle d’Adamaoua (Streptopelia hypopyrrha). De retour au campement, une tempête se lève dans la soirée, emportant nos tentes dans la bourrasque d’un vent chaud ; comprimés dans la noirceur d’une nuit privée de lune et d’étoiles, seuls les éclairs silencieux apportent quelques brusques instants de lumière sur le plateau. Mais ce n’était pas encore l’arrivée des pluies, peut-être tombées ailleurs.
Le lendemain matin, Dimitri a pu observer près du campement un Traquet familier (Cercomela familiaris), notre cinquième nouvelle espèce qui, bien qu’assez commune dans l’extrême sud-est du pays, n’a été observée auparavant qu’une seule fois dans le Parc. Il fallut quitter à regret le Mont Assirik pour retourner au Campement du Lion par une longue route en trois étapes d’inventaire dans le sud du PNNK, interrompue par une crevaison de pneu réglée par Joe. Ce trajet à l’intérieur du Parc, très, très sec, a été décevant du côté ornitho mais ponctué par l’apparition d’un grand insecte aquatique, apparemment mort, tombé sur nous lors d’un bref arrêt ; il s’agit d’un "scorpion d’eau" de l’espèce Laccotrephes fabricii, qui vraisemblablement n’a pas pu trouver un nouvel habitat après l’asséchement de sa mare.
Pour notre dernière matinée au Parc nous guettons en vain les hippopotames dans le fleuve Gambie, mais nous observons un Martin-pêcheur azuré (Alcedo quadribrachys) assez rare et une paire de Grues couronnées (Balearica pavonina) avant de traverser la rivière Niokolo-Koba par le célèbre pont suspendu, vestige du tournage cinématographique "L’Etoile du Sud" (1968) pour joindre la mare de Woëneri de l’autre côté, autrement difficilement accessible mais à sec comme toutes les autres.
Nous prenons la route vers la sortie du PNNK, secourus par un groupe de touristes après une seconde crevaison de pneu, pour nous retrouver au confort à l’hôtel de Wassadou. Nous y verrons cette fois-ci les hippopotames ainsi que de magnifiques primates roux, les Colobes bai (Procolobus badius). Mais l’inventaire n’est pas tout à fait terminé, car si l’hôtel se trouve sur la rive du fleuve Gambie, la rive d’en face fait partie du PNNK. Embarqués sur le fleuve le lendemain matin dans la petite pirogue à moteur de l’hôtel, nous observons de nouveau côté Wassadou la Tourterelle d’Adamaoua et le Martin-pêcheur azuré, puis nous voyons perchée côté PNNK une magnifique Chouette-pêcheuse de Pel (Scotopelia peli), notre sixième nouvelle espèce. Revenus à terre, nous observons une seconde Chouette-pêcheuse de Pel cachée sur la rive de la rivière Niériko qui se jette dans le Gambie au niveau de l’hôtel.
Pour le PNNK et ses proches alentours, nous avons observé 148 espèces d’oiseaux dont six nouvelles pour notre projet, cela fait 265 pour nous sur les quelques 360 espèces (y compris les visiteurs passagers ou égarés) signalées dans la littérature scientifique et archives d’observations. Un article scientifique présentant les résultats du projet est en préparation.
Nous partons en fin de matinée du 9 juin pour la Réserve Naturelle Communautaire de Boundou (RNCB - http://www.reserve-boundou.com/), située à environ 115 km au nord-est de Wassadou mais à 210 km de route. Ayant dit au revoir à Banna, nous accueillons Abdoulaye Kanté, un autre guide du GIE NIOKOLO chargé d’explorer les opportunités de coopération avec la RNCB. Au village de Koussan, où nous logerons pour 2 nuits dans le campement de la Réserve, nous rencontrons Gabriel Caucanas, Volontaire de Solidarité Internationale et ornithologue confirmé, et le guide local Samba Kanté, qui nous accompagneront pour l’exploration de la Réserve, insondable plaine d’acacias et de baobabs où nous pouvons nous promener à pied sans crainte.
Arrivés tard dans l’après-midi, nous terminerons la journée à l’affût des Ganga quadribande (Pterocles quadricinctus) dont quelques dizaines viennent chaque soir s’abreuver au barrage asséché de Koussan, où un Coucou africain (Cuculus gularis), qui nous avait nargués pendant une demi-heure caché dans les sommets des arbres, est venu se poser à dix mètres de nous. La journée et demie qui nous reste dans la Réserve nous permet d’observer ces petits passereaux furtifs que sont les Bruant d’Alexander (Emberiza goslingi), Beaumarquet Melba (Pytilia melba), Moineau doré (Passer luteus), et Cisticole chanteuse (Cisticola cantans). Dans les quelques points d’eau restant dans le fleuve asséché de la Falémé, échassiers, limicoles et orpailleurs sondent le lit, chacun à la recherche de son propre trésor, accompagnés d’une pléthore de rapaces de toutes sortes. Sur le chemin du retour au campement nous observons un Coucou jacobin (Clamator jacobinus) très peu commun. Nous avons au total relevé 94 espèces d’oiseaux dans cette Réserve très intéressante. Nous y avons aussi assisté à la verbalisation par Samba d’un berger pris en flagrant délit de destruction d’une grande étendue de forêt ; nous constatons ainsi les efforts inégaux du personnel de la Réserve pour faire face aux coupes d’arbres par des éleveurs nomades venus du nord encore plus sec avec leurs vastes troupeaux.
Nous passons la nuit du 11 juin dans un hôtel à Tambacounda où nous rendons compte au Conservateur du PNNK et à son équipe des résultats de notre mission. Grands remerciements à la Direction des Parcs Nationaux pour avoir contribué largement à la réussite de notre mission.
Nous terminerons ce voyage le 12 juin sous une douce brise marine à la Réserve Naturelle de Somone, réserve communautaire sur la Petite-Côte. Mêlés aux chorégraphies aériennes des Sterne royale (Thalasseus maximus), caugek (Thalasseus sandvicensis) et caspienne (Hydroprogne caspia), nous naviguerons paisiblement entre Barge rousse (Limosa lapponica), Aigrette à gorge blanche (Egretta gularis) et Pélicans blanc (Pelecanus onocrotalus) et gris (Pelecanus rufescens), un total de 16 espèces d’oiseaux dont 14 nouvelles pour notre voyage. Après un dernier pot avec Joe sur la rive de cette belle lagune bordée de palétuviers, nous reprenons notre véhicule pour un dernier trajet à l’aéroport tout proche pour notre retour à Paris.
Au total, nous aurons admiré lors de ce riche et intense voyage 193 espèces d’oiseaux, 21 de mammifères et plusieurs reptiles et invertébrés intéressants
Pour les détails des observations voir les listes d’observations. [2], et le compte-rendu avec photographies en forme de fichier pdf. Nous avons aussi soumis 114 observations de 129 rapaces à l’ARDB, observatoire participatif pour le suivi des populations de rapaces en Afrique.
Merci à Dimitri Dagorne pour avoir rédigé un premier jet de ce rapport.
[1] Dissoute le 27 janvier 2018
[2] Le fichier est en lecture seule, pour manipuler les tableaux les copier dans un nouveau fichier tableur.