Coteaux de la Seine et bois de la Roche (95), 28 mai 2016
Liste des plantes les plus intéressantes.
Liste des champignons observés.
Le matin sur les remarquables coteaux au dessus de la Roche-Guyon, nous décrivons la flore des pelouses calcaires mésophiles (Mesobromion) :
– quelques orchidées Anacamptis pyramidalis, Cephalanthera damasonium, Himantoglossum hircinum, Neottia nidus-avis, Ophrys apifera, Ophrys fuciflora, Orchis purpurea, Platanthera chlorantha,
– des plantes plus communes telles que Allium vineale (Ail des Vignes) et Muscari comosum (Muscari à toupet) qui témoignent d’un passé de vignes sur ces terres.
– une ombellifère très rare en Ile de France : Libanotis pyrenaica (Libanotis des Pyrénées),
– une véronique rare Veronica austriaca subsp. scheereri (Véronique de Scherrer)
Sur les pelouses calcicoles xérophiles (Xerobromion) :
– Globularia bisnagarica (Globulaire commune), Helianthemum apenninum (Hélianthème des Apennins), le très rare Helianthemum oelandicum subsp. incanum (Hélianthème blanchâtre) ainsi que Sesleria caerulea (Seslérie bleuâtre)
– Astragalus monspessulanus (Astragale de Montpellier très rare en Ile de France), une plante méridionale dont c’est la station la plus septentrionale en France, très isolée de son aire principale.
L’après-midi nous découvrons une grande prairie à l’ouest du Bois de la Roche ; on rencontre la rare Orobanche caryophyllaceae (Orobanche (parasite) du gaillet). Sur le trajet, le long d’un champ de céréales nous notons les peu fréquentes Linaria supina (Linaire couchée) et Lithospermum arvense (Grémil des champs).
D’un point de vue mycologique, le bois de la Roche (Chênaie-charmaie calciphile avec Tilleul à petites feuilles - Tilia cordata -) est décevant malgré l’humidité ; on note Agrocybe molesta, au chapeau craquelé, dans la grande prairie.
(Photos Jean Prieur, Hélène Rodriguez & Etienne Varney)