Arboretum de Versailles-Chèvreloup

Arboretum de Versailles-Chèvreloup, 5 mai 2018

La visite s’est effectuée dans la partie sud correspondant aux plantations les plus anciennes datant de la création de l’arboretum en 1922 (allées, bosquets et belvédères) par affinités botaniques.
Un public nombreux est venu écouter Bernadette Cens parler des arbres de l’arboretum.

Elle raconte d’abord l’histoire mouvementée des jardins de Trianon et du domaine de chasse de Chèvreloup qui devient jardin botanique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, on attribue 2 000 parcelles de jardins familiaux aux habitants de Versailles ; les arbres disparaissent en grande partie, utilisés pour le chauffage. La création officielle de l’arboretum de Chèvreloup date de 1960. Georges Callen (membre de l’ANY) y réalisa le plan de plantation selon un plan plus scientifique avec un terrain divisé en trois secteurs géographiques (asiatique, européen, américain) et une zone horticole. L’Afrique et l’Amérique du sud n’étant représentées que par quelques arbres vivant en altitude (l’altitude compensant la latitude). En 1977, 50 ha sont ouverts au public et depuis avril 2018, les 200ha sont visitables. Il existe un échange de graines international gratuit entre tous les jardins botaniques et 200 à 300 arbres sont plantés tous les ans après avoir été élevés en pépinière.

Aujourd’hui, l’amateur de nature peut se promener dans ce paysage végétal, un parc et une des plus belles collections d’arbres en Europe.

De nombreux arbres conifères ou feuillus sont décrits :
– Des épicéas : il y a 127 spécimens présents à l’arboretum sur les 275 espèces existantes ce qui en fait un ensemble remarquable labellisé Collection nationale.
– Les genres des érables, des chênes, des tilleuls, remarquablement représentés et leurs collections sont également labélisés.
– Un Araucaria du Chili remarquable.
– …

En plusieurs endroits, nous rencontrons des « ronds » de Mousserons de la St-George (Calocybe gambosa) à odeur farineuse.

(Photos Alain Rouanet & Etienne Varney)